Projet dataplay, la data joue avec moi

Pour ce projet, nous avons dû travailler en groupe du début à la fin. C’est le seul projet réalisé entièrement en équipe, ce qui nous a permis de simuler un projet tel qu’on pourrait en vivre en entreprise ou en stage. Le concept du projet est très simple : créer une base de données et l’intégrer dans une interface web interactive.

Pour cela, nous avons commencé par apprendre ce qu’était GitHub, car cet outil de gestion de code faisait également partie intégrante du projet et de son développement. Une fois la théorie passée, place à la formation des groupes. Ce fut un vrai plaisir de se retrouver avec des personnes avec qui tu te sens à l’aise, et qui allaient devenir les membres de ton équipe pour trois semaines complètes. Le projet a réellement commencé lorsque nous nous sommes réunis autour d’une table pour réfléchir a ce concept.

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La quantité d’empreinte carbone émise par un Grand Prix de Formule 1. Les données auraient porté sur la consommation des véhicules et autres transports utilisés pendant un Grand Prix, ainsi que sur l’impact des déplacements des spectateurs.

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La quantité d’empreinte carbone émise par les data centers des réseaux sociaux. Là, nous jouions principalement avec des données comme la quantité de carbone consommée chaque année par Facebook ou TikTok, dans le but de sensibiliser aux dangers liés à la surconsommation des réseaux sociaux.

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La pollution générée tout au long de la vie d’un aliment, de sa production à sa destruction. Il s’agissait de travailler sur des données concrètes concernant la pollution que peuvent générer certains aliments, même parfois étiquetés comme bio.

Le choix a été long, mais nous avons finalement opté pour la deuxième idée : les réseaux sociaux. Nous avions maintenant notre idée, il fallait la développer. La phase de recherche a été très fastidieuse. À vrai dire, nous avons recommencé le projet trois fois entièrement.

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Le premier essai a été un échec. Nous voulions afficher, sur une carte du monde interactive, les pays les plus touchés par l’empreinte carbone des réseaux sociaux, avec des détails en cliquant sur chaque pays. L’idée était sympa sur le papier, mais pas assez détaillée.

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Le deuxième essai, la création d’un Monopoly sur l’empreinte carbone des data centers des réseaux sociaux, a également échoué. Deux raisons à cela : créer un jeu n’est pas "low carbon", ce qui allait à l’encontre de notre message, et cela demandait beaucoup trop de temps à réaliser.

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Le troisième essai fut le bon ! Nous avons créé un site web le plus "low carbon" possible, traitant du danger représenté par l’empreinte carbone des réseaux sociaux, à travers des quiz et des questions à choix multiples, le tout enrichi de tableaux comparatifs des différentes émissions produites.

Nous sommes alors passés à la recherche de données. J’ai analysé plusieurs sites avec mon équipe et nous avons récolté un maximum d’informations, que nous avons complétées à l’aide de moyennes et de valeurs générées par l’intelligence artificielle, en lui fournissant de bons prompts.

Place ensuite au design sur Figma. Un membre de l’équipe s’en est chargé ; il a été fait assez rapidement. Le mot d’ordre était "minimaliste et sobre", un style que j’affectionne particulièrement, ce qui m’a permis de donner mon avis plus facilement. En parallèle de la recherche du design, je m’occupais de rédiger les questions à choix multiple pour le quiz et le site. Pendant ce temps, la dernière membre de l’équipe s’occupait de trier les données et de les encoder dans un document JSON.

Ce fut la première partie de notre projet. Pour la deuxième partie, nous sommes passés au code. Mes deux équipières ont géré toute la partie développement, tandis que je me suis chargé de créer les affiches pour le stand qui serait présenté lors de la soutenance finale. Il y a eu des hauts et des bas dans la partie code, mais nous avons eu la chance d’avoir des professeurs qui ont su nous aider à débloquer certains problèmes. Nous avons dû corriger des choses jusqu’à 1h avant la présentation, mais ouf, nous avons réussi à tout faire à temps.

Concernant les affiches, ce fut plus simple : je m’étais lancé le défi de les rendre les plus explicites possibles, tout en contenant le moins d’informations possible. Toujours dans mon style minimaliste. J’ai conçu le design en une journée complète, puis le lendemain matin, place à l’impression, deux jours avant la présentation.

Cette présentation fut l’étape finale. Nous avons créé un stand avec les affiches et différents appareils pour montrer le site sur plusieurs mises en page. Nous avons présenté le projet et son déroulement devant les professeurs. Ce fut un moment assez drôle, et tout s’est bien passé.

Si je devais conclure, je dirais que cela a été mon projet préféré de l’année. J’ai adoré travailler en équipe, se répartir les tâches entre nous, et malgré les difficultés, nous avons su créer un projet interactif et dénonciateur d’un problème majeur pour la préservation de la planète.